
L’ex-premier ministre provisoire a précisé que son mouvement ne fera partie d’aucun gouvernement avant les prochaines élections. Mais il a toutefois appelé de ses vœux la nomination de personnalités indépendantes à la tête des principaux ministères.
Une fois de plus, le cocktail de l’arabe dialectal, émaillé de bons mots à la tunisoise, continue de faire son effet. Contrastant singulièrement avec le «curieux» accent dont font usage certains leaders d’Ennahdha dans leurs discours. Et Caid Essebsi aura attendu son heure pour donner cette conférence de presse, puisqu’elle intervient à un moment où le gouvernement parait plus affaibli que jamais. Béji Caid Essebsi aura donc beau jeu de se présenter en sauveur en ne ménageant pas ses effets distillant ses sarcasmes visant la Troïka. Il déclarera ainsi vouloir soutenir «tout gouvernement au service des intérêts de la Tunisie à condition qu’il ne soit pas formé de plus de ministres qu’il n’y en a dans l’Etat chinois». Soulignant que les tentatives de remettre en cause le modèle de société tunisienne sont vouées à l’échec. Pour pimenter ses déclarations, il n’hésitera pas à rappeler tribulations tunisiennes de Wajdi Ghanim, le prédicateur partisan de l’excision.

Pas de réponse sur «l’attentat»
Interrogé sur l’attentat qui viserait sa personne, Caid Essebsi, répondra : «J’ai l’habitude des menaces. Des militantes du parti ont été agressées à Sfax. Le 25 mars un responsable du ministère des affaires religieuse a plaidé la mort de Caid Essebsi par trois fois. Que l’on veuille m’assassiner une nouvelle fois… Je suis un Musulman, je crois en Dieu, et quand l’heure viendra… C’est une question qui ne me dérange pas. Mais j’espère mourir debout». Sauf que le vieux politicien préfèrera éviter de répondre aux questions ayant trait aux fameux «services étrangers» qui auraient, selon Lazhar Akremi, le porte-parole de Nida Tounes, révélé l’information.
Interrogé sur l’attentat qui viserait sa personne, Caid Essebsi, répondra : «J’ai l’habitude des menaces. Des militantes du parti ont été agressées à Sfax. Le 25 mars un responsable du ministère des affaires religieuse a plaidé la mort de Caid Essebsi par trois fois. Que l’on veuille m’assassiner une nouvelle fois… Je suis un Musulman, je crois en Dieu, et quand l’heure viendra… C’est une question qui ne me dérange pas. Mais j’espère mourir debout». Sauf que le vieux politicien préfèrera éviter de répondre aux questions ayant trait aux fameux «services étrangers» qui auraient, selon Lazhar Akremi, le porte-parole de Nida Tounes, révélé l’information.
Caid Essebsi tentera d’esquiver la question par de gracieuses pirouettes, usant de son sens de l’humour et de la répartie. «C’est moi qui suis visé, je préfèrerai que quelqu’un d’autre vous en parle». Il ajoutera magnanime : «Nous ne voulons pas créer de tensions supplémentaires, ce gouvernement est le nôtre». Sauf que des journalistes présents à la conférence ont rappelé qu’ils sont venus pour ça. D’autant plus que les éventuelles relations entre des services de renseignements étrangers avec un parti politique tunisien font désormais jaser, jusqu’à l’Assemblée Constituante.
Les porteurs de valises
Le leader Destourien sera également interrogé sur l’appui éventuel fourni par «certaines parties françaises» à son mouvement. A cela, il rétorquera que «Nida Tounes n’encaissera jamais un sou de l’étranger. Nous ne ramenons de l’argent ni dans des couffins ni dans des valises», en faisant allusion à une affaire récente, où un Tunisien «porteur de valise» a été appréhendé par la police des frontières à l’aéroport de Paris avec en sa possession de fortes sommes d’argent. Le vieux renard provoquera un éclat de rire dans la salle en précisant, «je ne vise personne en disant cela».
Le leader Destourien sera également interrogé sur l’appui éventuel fourni par «certaines parties françaises» à son mouvement. A cela, il rétorquera que «Nida Tounes n’encaissera jamais un sou de l’étranger. Nous ne ramenons de l’argent ni dans des couffins ni dans des valises», en faisant allusion à une affaire récente, où un Tunisien «porteur de valise» a été appréhendé par la police des frontières à l’aéroport de Paris avec en sa possession de fortes sommes d’argent. Le vieux renard provoquera un éclat de rire dans la salle en précisant, «je ne vise personne en disant cela».
En devenant le sujet de ces traits d’humour acérés, Ennahdha est bien devenu pour Caid Essebsi l’adversaire de prédilection. Celui dont les manquements flagrants et les échecs patents ne font que tapisser la voie royale au retour du Destour.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire